Les études de genre constituent une spécialité sociologique développée
Sophie Devineau poursuit son analyse des inégalités liées au genre dans les champs de l’éducation, la formation et les professions, s’appuyant sur la littérature des rapports sociaux de sexe (Danièle Kergoat, Christine Delphy, Roland Pfefferkorn) et celle de l’émancipation et des féminismes (Colette Guillaumin, Michelle Zancarini-Fournel, Joan Scott) et ce dans plusieurs projets :
- Le projet MIXPRIM connaît plusieurs prolongements : dans une JE organisée par l’IRIHS en 2021, dans un contrat ministériel finançant un module de formation en 2020-2021 et un stage en médiation culturelle, ensuite dans un partenariat avec le MUNAE pour la conception d’une nouvelle exposition itinérante.
- La collaboration pour le volet éducation et genre au projet RIN ALIMFIT (Alimentation et Fitness) et au projet ANR ALIMNUM (Alimentation et Numérique) dont le démarrage est programmé en octobre 2021.
- La collaboration avec l’AMN-Maitron est une activité au long court qui repose sur la collecte de données d’archives et d’entretiens auprès de femmes ayant contribué aux mouvements populaires.
- La collaboration pour le volet éducation et genre à la conception du projet RIN et ANR sur des figures du féminisme piloté par Anne Schneider du LASLAR à Caen.
Stéphanie Boujut entend poursuivre sa réflexion sur l’articulation entre inégalités, genre et politiques publiques territoriales de prise en charge de l’enfance, dans le cadre de l’ ANR IN-ELAP (Étude longitudinale sur l’autonomisation des jeunes après placement) sous la direction d’Isabelle Frechon, CNRS, Printemps, encore en cours sur les fins de parcours en protection enfance, les conditions de vie, la préparation et l’accès à l’autonomie des jeunes accueillis à l’Aide sociale à l’enfance (ASE) ainsi que sur leur devenir et leurs conditions de sortie du dispositif d’aide.